On commence notre visite par cette plaque à l’entrée du parc, une fois les tourniquets franchis, juste avant de passer sous Station Plaza :
« A partir d'ici, vous quittez le présent et vous entrez dans le monde de l'histoire, des découvertes et de la fantaisie éternelle »

A City Hall, sur Town Square (« l’hôtel de ville » du parc Disneyland), retrouvons quelques informations sur Walt Disney et son histoire : par exemple, quand vous rentrez sur la gauche, retrouvez une photo laquelle on voit la remise de la médaille de la Légion d'Honneur à Walt Disney par le consul de France à Los Angeles, Jean Joseph Vial, le 8 Juin 1936.

La famille Disney est originaire de France et c'est en Bretagne en 1066 que l’on retrouve les premières traces. En effet, Le nom Disney vient du titre de «Seigneur d'Isigny» attribué en 1066 par Guillaume Le Conquérant à Robert et Hugues Suhard, pour les remercier de l'avoir aidé à conquérir l'Angleterre cette année-là. Au siècle suivant, «d'Isigny» devient définitivement "Disney", avant le départ de ses ancêtres au Canada en 1834 ! De là, Walt, ses trois frères et sa sœur, seront les premiers à être nés sur le sol Américain !
En 1918, pendant la seconde Guerre Mondiale, Walt Disney est alors âgé de 16 ans. Mais l'âge requis pour s'engager dans l'armée (18 ans) est trop loin ! Avec un ami, Walt Disney se porte cependant volontaire dans une unité de conducteurs d'ambulances de la Croix-Rouge qui part pour la France, en falsifiant sa date de naissance sur le passeport. Une lettre signée de ses parents certifie que Walt a bien l'âge requis pour s'engager dans la Croix Rouge (1901 a été changé en 1900). C’est seulement en Septembre 1919 que Walt Disney repart pour les USA.

C’est seulement en 1935, que Walt et sa femme Flora, reviendront en France lors de leur visite en Europe. Par ailleurs, la boutique Flora’s qui se trouve au sein du Parc, sur l’avenue Main Street USA rend hommage à son épouse.
A présent, dirigeons nous dans l’allée de l’arcade de gauche, de l’avenue Main Street USA : on y retrouves des ferronneries avec le visage de la statue de la liberté ainsi que des lampes à gaz.

Au sein de cette arcade, l'histoire de la construction de la Statue de la Liberté et de son sculpteur Auguste Bartholdi est à l’honneur ; symbole de la fraternité Franco-Américaine, offerte aux Etats-Unis par la France. Son histoire est représentée à travers 3 vitrines :
- la première retrace les études préliminaires (plans etc)
- La seconde montre les travaux de Gustave Eiffel, l’architecte en chef
- La troisième les travaux du coté des Américain pour le socle, réalisé par Morris Hunt
La scène « cachée » au milieu de l'arcade raconte l'inauguration de ce monument !
Afin de clôturer cette partie de visite, sortons de l’arcade, où nous nous retrouvons au milieu de Main Street USA, et retournons nous pour contempler un magnifique vitrail à l’honneur de la Statut de la Liberté.

La visite se poursuit par Liberty Court, plus particulièrement Main Street Motors, où on y retrouve les enseignes les plus complexes de par leurs moulures réalisées par les peintres en lettres et décorateurs du parc ! (un métier rare au sein du Parc)


Retrouvons nous à présent, au sein de l'arcade Ouest, Discovery Arcade, où sont retranscrites les grandes découvertes du XIXème siècle, notamment à travers deux vitrines :
- L'une représente la Ferry Wheels faite pour l'exposition universelle de 1989 en concurence à la Tour Eiffel mais qui a ensuite été démontée
- L'autre représente Hyperion duquel on peut voir le drapeau Français


L’arcade met les visionnaires à l’honneur, et l’homme de Vitruve en bronze de De Vinci domine sur chaque colonne en fer forgé de l’allée. Avec son éclairage au gaz, ses colonnes métalliques rappelant l’âge d’or de la Révolution Industrielle.

Toujours dans la continuité des visionnaires et les grandes découvertes du XIXème siècle, dirigeons nous à présent du côté de Discoverland :
Le design de l’attraction Orbitron est inspiré des travaux et esquisses du système solaire de Léonard De Vinci.

Quant à l’attraction « HyperSpace Mountain », qui a a été inaugurée en Juin 1995, (appellé à l’époque « Space Mountain, Mission 1 » ), s'inspire du roman de Jules Vernes « De la Terre à la Lune » et dont l’architecture mesure 60 mètres de diamètre sur 35 de hauteur !

Juste en face, lisez une citation de Jules Verne, toujours présent : « Tout ce qui est dans la limite du possible doit être et sera accompli. ». Walt Disney, était très adepte de ces citations qui pour tout ce qui est imagniable est possible et réalisable !

Dans ce land, découvrez également des arbres remarquables à admirer comme ce Juniperus de 80 ans et qui est arrivé d'Allemagne dès l'ouverture du parc en 1992, qui se trouve en face d’HyperSpace Mountain et à côté de l’attraction « Le Nautilus » (adapté du roman 20 000 Lieues Sous les Mers toujours de Jules Vernes (que vous pouvez évidemment visiter, penses-y !)

Un peu plus loin, le dirigeable Hyperion sort de la facade, issu du film d'aventures "L'île sur le toit du monde"

Sortons de Discoverland pour nous rendre du côté de Fantasyland, en passant par le passage raccourci par derrière Discoverland (qui n’est pas toujours ouvert). Mais arrêtons nous un instant sur cet arbre, nommé le « Désespoir des singes » , car les animaux parviennent à s'y hisser mais pas à en redescendre à cause des aiguilles !
Nous voilà à présent, au sein de Fantasyland où nous retrouvons tout d’abord l’attraction « It's a Small World », qui a été crée en 1964 à l’occasion de l’exposition universelle de la Foire internationale de New York 1964-1965, (sur une commande de PepsiCo) qui sponsorisait le pavillon de l'Unicef, avant d’être implanté en 1966 à Disneyland en Californie !
Si on regarde bien, on y retrouve des références à la Tour Eiffel, à la Tour de Pise ou encore de Big Ben !

Du côté de la végétation à Fantasyland, on se retrouve dans le monde des enfants, la végétation est donc adaptée, comme par exemple un dragon découpé autour d'une structure métallique ou des champignons ! Ici, 30 000 fleurs sont plantées chaque année.
Les topiaires sont cultivées 5 à 10 ans en coulisses sur des structures métalliques et taillées avant d'arriver sur le parc. L'entretien se fait par pas moins de 120 jardiniers dans le parc qui travaillent durant la nuit !

Rapprochons nous d’un plus près du « Labyrinthe d'Alice » qui fait près de 2km. Au premier plan, il est composé de cyprès, taillé 2 fois par an durant 2 semaines. La tête du chat Cheshire (au fond) se compose de 3000 Bégonias ou de Pensées en fonction des saisons.

Du côté de Toad Hall, qui représente l'Angleterre du XVIIème Siècle, où peut y retrouver aussi un clin d’œil à l’Italie avec Pinocchio et la tour légèrement inclinée ((rappel de la Tour de Pise). L’attraction Blanche Neige a une architecture plus germanique et gothique. Quant-à l'auberge de Cendrillon et sa cour, où l’on retrouve le magnifique carrosse, ils ont une architecture plus médiévale et française. Notamment du côté du Carrousel de Lancelot dont chaque cheval est unique et peint à la main et dont les 90 cartouches autour de l'attraction représentent l'histoire de Lancelot !
La boutique « La ménagerie des royaumes » a une devanture composée de vitraux ce qui donne une ambiance unique et changeante selon les saisons et le soleil. La tour de l'horloge est un clin d'oeil au sud de la France.

Nous quittons à présent Fantasyland vers Adventureland, en passant non loin de la boutique « La Chaumière des Sept Nains » sur le mur d'enceinte du château, on peut apercevoir le blason de la famille Disney !

Terminons notre visite, sur l’emblème de Disneyland Paris : Le château

Sa pelouse est tondue de nuit 1 fois par semaine et demande 4h de tonte par 4 personnes équipées (en raison de la pente) de crampons filins et tondeuses sur coussin d'air extra légères.
Les arbres autour du château sont taillés grâce a une nacelle disposée à 60m de là sur le hub central. Il faut compter 3h par arbre à deux personnes (équipée d’une armature métallique, ils sont taillés autour en pépinières.
Le château de la Belle aux Bois Dormant est inspiré du château des enluminures et de celui du Mont Saint Michel. Quand à la forme des vitraux, il est inspiré du château de Chambord. Sur le toit du château, nous pouvons observer des escargots, ornée et dorée à la feuille d’or (encore un métier rare à Disneyland Paris) en hommage à la culture de la France.

Sur ce, une lithographie du Château de la Belle au bois Dormant de Disneyland Paris nous a été remis en main propre, en édition exclusive (qui n'est pas proposé à la vente)
Et nous remercions, tout particulièrement, les deux Cast-Members, Loïc et Annalisa, pour leurs professionnalisme, leurs passions et leurs sourires, qui nous ont accompagnés durant cette visite des Tours guidés dans le cadre des Journées du Patrimoine !
